Sarcelles dans 20 ans conservera ce qui fait son charme aujourd'hui et que ceux qui la connaissent bien savent apprécier.
La diversité de sa population qui donne, en parcourant ses rues, l'impression de voyager aux quatre coins du monde.
La solidarité de ses habitants, engagés dans la vie économique ou citoyenne, oeuvrant dans leurs associations à l’amélioration de la qualité de vie locale.
L'urbanisme bien pensé, dense, tout en comportant de nombreux parcs et espaces verts.

Sarcelles dans 20 ans aura aussi résolu les grands maux dont elle souffre.
Un coup d'arrêt aura été mis à la paupérisation de sa population, non pas en chassant les pauvres, mais en remettant en marche l'ascenseur social et parce que la rénovation urbaine favorisera les parcours résidentiels des Sarcellois, y compris à l'intérieur du grand ensemble.

L'implantation d'entreprises et de grands équipements développera activités et emplois.
Enfin, comme dans le film de Ken Loach "Bread and roses" - les gens veulent du pain mais aussi des roses - , au nécessaire viendra s'ajouter le beau et le confortable.
La protection de l'environnement contribuera à la qualité du cadre de vie tandis que la culture sera, plus que jamais, ce moyen essentiel d'évasion et d'émancipation.

En somme, aller vers l'idéal et comprendre le réel, comme disait Jaurès.

Patrick HADDAD