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  article 2 - TERRE D’IMAGES : LE FESTIVAL SACRIFIÉ
 
 
 
 
 
 

            

article 2 - TERRE D’IMAGES : LE FESTIVAL SACRIFIÉ
   

Le festival Terre d’Images de Biarritz qui en était à sa sixième édition n’est plus soutenu par la mairie, ne pourra donc pas avoir lieu en mai 2005 mais sera remplacé par un autre festival photo dirigé par des proches de la municipalité. Claude Nori qui en était le concepteur et l’organisateur est totalement dépossédé de sa création.

Ce festival, dénommé à ses débuts festival international de la photographie et du voyage, devint rapidement l’un des quatre festivals Photo les plus important en France et l’un des événements majeurs de la ville de Biarritz.
Claude Nori, le photographe et l’éditeur bien connu des éditions Contrejour, porteur du projet présenta des photographes de renom et des artistes locaux.
Étendu à toute la ville mais aussi à des communes voisines comme Anglet ou Guéthary et à des expositions dans les bus de l’agglomération urbaine, il créait chaque année des événements avec le Pays Basque Espagnol à San Sebastian ou Irun. Le festival décernait plusieurs prix dont le prix Fuji du meilleur livre Photo et le Prix du département des Pyrénées-Atlantiques sous la forme d’une bourse.
Soutenu par de nombreuses institutions comme la Drac, le Conseil Général et Régional et de nombreux partenaires privés tels Fuji, la banque Neuflize, les laboratoires Dupon, le festival n’avait pas de problèmes financiers.

En 2002, Claude Nori avait refusé de répondre à certaines sollicitations d’expositions émanant de la mairie et qui mettaient en péril la qualité artistique du festival et sa mission. Au lieu de le soutenir, le président et son conseil d’administration entamèrent un processus pour écarter Claude Nori de la direction artistique Quelques mois plus tard, les membres de l’association en assemblée générale soutenaient Claude Nori, mettaient en minorité l’équipe dirigeante et choisissaient Michel Dieuzaide au poste de président, lequel ne fut jamais reçu ni reconnu par le maire.

Dès lors, la municipalité se désolidarisa du festival malgré son succès sans jamais le critiquer ouvertement et mit en place habilement un appel d’offre pour la maison de la photo et un « autre festival » en sacrifiant Terre d’Images, façon efficace et détournée de se séparer de l’encombrant Claude Nori.
Bien sûr l’appel d’offre récompensa l’ancienne équipe dirigée par Jean Digne en lui donnant la totalité du projet photo et en prétextant que le dossier de Claude Nori était trop « ambitieux ».


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